Équipe

Réalisation, production et montage image : mathilde capone

mathilde capone vit et travaille à Montréal / Tiohtiá:ke. Cinéaste, travailleur·euse autonome et animateur·trice en éducation populaire, iel cherche à façonner d’autres possibles en donnant la parole à des communautés marginalisées et en créant des outils d’éducation et d’émancipation. À travers sa maîtrise en anthropologie sociale à l’Université de Montréal, iel a documenté la résistance des Ilnu·es de Pessamit face aux violences systémiques et a réalisé avec elles et eux un long-métrage, Paroles d’Ilnu·es. Dans le projet Des-terres-minées, iel a co-réalisé 30 courts-métrages donnant la parole à des femmes autochtones et allochtones au « Québec » autour de leurs visions du territoire. Son long-métrage documentaire La fabrique du consentement: regards lesbo-queer, réalisé de manière autonome avec très peu de financement, a notamment été présenté aux Rendez-Vous Québec Cinéma. Militant·e féministe, anticolonial·e, lesbienne et queer, passionné·e de recherche, iel est impliqué·e dans diverses initiatives collectives qui donnent matière à penser et à transformer. Iel travaille aujourd’hui sur deux projets de film, É_V_I_C_T_I_O_N, un moyen-métrage documentaire autour de l’expulsion d’un collectif queer montréalais (en post-production) et La Maison des RebElles, un long-métrage documentaire autour de la première maison de retraite lesbienne à Montréal (en développement).

Direction de la photographie : Marie-Michèle Cyr

Marie-Michèle vit et travaille à « soi-disant » Montréal. Elle a étudié la production cinématographique à l’Université Concordia. Depuis, elle a acquis de l’expérience en tant que réalisatrice, productrice, monteuse et directrice de la photographie sur des projets indépendants. Son premier court métrage Blush a été projeté à Reeling: The Chicago LGBTQ + International Film Festival et à Image + Nation. Curieuse et autodidacte, elle s’intéresse avant tout aux manières de penser le cinéma politiquement et poétiquement. Cofondatrice de Earthbound Wrestling, un incontournable de l’underground montréalais, elle a cofondé Earthbound Futures, une organisation à but non lucratif visant « l’empowerment » de jeunes queer. Elle travaille maintenant comme productrice de films documentaires chez Parabola Films.

Prise de son : Claude Périard

Claude Périard vit et travaille à Montréal. Autrefois leader du groupe Les Sofilanthropes, elle poursuit sa carrière en musique pop sous le nom de Claude l’Anthrope. Parallèlement à sa pratique d’auteure-compositrice-interprète, elle œuvre aussi en musique expérimentale, en installation sonore et en art vidéo et détient un baccalauréat en musique de l’Université de Montréal. Claude Périard a présenté son travail dans plusieurs centres d’artistes et festivals au Québec, au Canada et à l’étranger. Ses albums expérimentaux sont parus sur les étiquettes Jeunesse Cosmique, Kohlenstoff Records et Archive Officielle et sa musique apparaît dans deux films documentaires diffusés à Radio-Canada et à l’international. Elle est aussi preneuse de son et mixeure pour le cinéma. Pour en savoir plus.

Montage et conception sonore : Camille Gravel

Camille Gravel est passionnée de son. Œuvrant dans le domaine de la prise de son et de la conception sonore, elle a à cœur de contribuer à des projets de justice sociale et environnementale. Elle a réalisé une série de capsules radiophoniques s’intitulant Chants Libres [à propos de littérature et de féministe]. Elle donne aussi à l’occasion des ateliers d’initiation à la prise de son et au montage sonore. Elle complète actuellement un baccalauréat en musiques numériques à l’Université de Montréal. Dans La fabrique du consentement, Camille Gravel a développé une conception sonore low fi venant appuyer et habiter le projet, notamment les séquences marionettiques.

Illustrations : Cynthia Dubé-Viau

Cynthia Dubé-Viau utilise l’art et ses potentialités de transformations sociales pour parler de sujets actuels et politiques, dans des perspectives d’éducation populaire. Son travail d’illustration vise à se joindre aux efforts déployés pour soutenir la réflexion, l’action collective et permettre aux imaginaires de fleurir au-delà des cadres habituels de la normativité. Son art est nourri d’une pratique militante ancrée dans différents milieux féministes, écologistes, anticoloniaux et d’une recherche dans le domaine de la philosophie pour enfants. Sa pratique vise également à façonner des collaborations avec des artistes multidisciplinaires aux horizons diversifiés.

Conception et fabrication des marionnettes : Céline Chevrier

Céline Chevrier a d’abord eu une pratique en cirque et théâtre physique. Recherchant un contact direct avec le public et aspirant à une présence artistique dans des contextes non-conventionnels, elle a joué principalement dans la rue. Elle a aussi mené plusieurs projets d’art communautaire dans une perspective féministe intersectionnelle. Depuis quelques années, elle se consacre principalement au médium de la marionnette contemporaine, qu’elle considère comme une forme d’art à échelle humaine, permettant d’allier le travail de la matière et de l’interprétation dans un fort potentiel poétique. Elle s’intéresse particulièrement à la relation entre la marionnette et ses manipulatrices et à la recherche d’un langage gestuel. Dans La fabrique du consentement, elle développe une approche d’animation low-tech et relève le défi d’aborder en marionnettes le consentement non-verbal.


Le film a également été rendu possible grâce au travail et à l’implication de nombreuses autres personnes incroyables dont il serait difficile de faire ici la liste exhaustive.


Les fantastiques chansons qui ponctuent le film:
« Quand c’est oui c’est oui (la chanson du consentement) » interprétée par Andie (2018), Musique de Vincent Bosc, Paroles de Sébastien Brochot, Association Une Vie + CRIAVS Île-de-France
« Mon corps c’est mon corps » de Claude l’Anthrope (Claude Périard)
« Genderfuck me baby » de Claude l’Anthrope (Claude Périard)
« Architecture d’une lumière qui passe à travers la peau » de Claude l’Anthrope (Claude Périard)
« Du rap de Dykes » de Dyke’s Sbires, instrumental de Carlos Velasco
« Eh connard » de MPDTG

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mathildecapone[a]gmail.com
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